Faire remonter des informations inhabituelles d’amphibiens malades ou morts, en particulier de Salamandre tachetée dans le cadre de la détection du Bsal.

L’OFB (Office Français de la biodiversité) a depuis 2-3 ans dans le cadre de son réseau SAGIR élargie ses compétences aux amphibiens. Un travail d’épidémiosurveillance du groupe est ainsi assuré par divers moyens dont la collecte de cadavres pour analyse vétérinaire. Actuellement, seuls les agents de l’OFB sont habilités pour prélever des cadavres (rappel : les amphibiens sont protégés le transport et la manipulation interdite sans autorisation). En cas de découverte d’un cadavre d’amphibien suspect, la consigne est donc avant toute chose de prévenir un agent du réseau SAGIR qui vous donnera les consignes à suivre.

Les démarches sont notamment les suivantes :
 prendre des photos du ou des cadavres (photos rapprochées face ventrale et dorsale et photos éloignées pour visualiser la zone de découverte) ;
 relever l’endroit précis (coordonnées gps, précision sur le lieu de découverte...) ;
 noter l’heure et la date de découverte ;
 contacter l’agent départemental du réseau SAGIR (contacts ci-dessous).

Attention, il ne s’agit pas d’alerter le réseau dès la moindre découverte d’un cadavre, mais de signaler une cause de mortalité anormale. Il faut donc exclure les cas suivants :
 la noyade (cadavres sans lésions apparentes, trouvés en milieu aquatique), 
 la prédation (cadavres mâchouillés avec des plaies bien visibles, chairs apparentes, restes de peaux) 
 la circulation routière (cadavres écrasés sur une route)

La présence de plusieurs cadavres sur un lieu peut-être un élément déclencheur, mais le moindre cadavre avec des lésions suspectes sur la peau telles que celles visibles sur les fiches maladies ci-dessous est à prendre au sérieux. Les individus vivants présentant ce type de symptômes doivent évidemment être considérés de la même manière. 

Pathologies des Amphibiens en France

Il s’agit aussi d’être prudent en cas de prospection de différents sites aquatiques aquatiques sur une même période pour éviter une contamination des milieux. A ce titre, le protocole d’hygiène ci-dessous a été réactualisé en 2023 par la SHF.