Marjorie THUROTTE

Qui es tu ?
Une personne curieuse, créative et volontaire.
D’où viens-tu ?
J’ai grandi à Roubaix dans un environnement très urbanisé et cosmopolite, où la solidarité avait une place importante. Je suis partie vivre plusieurs expériences dans d’autres régions où la nature avait plus d’espace, pour finalement revenir m’installer en Hauts-de-France. Aujourd’hui Béthunoise (Pas-de-Calais), je continue de découvrir les richesses de notre région et à m’impliquer dans la préservation de la biodiversité sur différents territoires, dont la Picardie.
Quel est ton parcours ?
Très curieuse et admirative du monde végétal, j’ai entamé une reconversion professionnelle il y a maintenant 10 ans pour devenir Éducatrice Nature, comprenant la nécessité de transmettre, partager et sensibiliser pour la préservation et la protection du vivant. Au-delà du bien être que me procure la nature, observer la flore m’a conduite à m’intéresser aussi à la faune sauvage et à appréhender leurs interactions. J’apprends beaucoup de ces observations, aussi des échanges que je peux avoir avec les humains. Déjà investie dans plusieurs associations à titre personnel, j’ai souhaité exercer ce métier au sein d’une structure avec qui je partage les valeurs et engagements. J’ai eu l’opportunité de travailler pour et avec différents acteurs du territoire, dont Picardie Nature. Ce parcours m’a amené vers le poste que j’occupe actuellement : coordinatrice au GRAINE Hauts-de-France, réseau régional des acteurs de l’éducation à l’environnement.
Quel est ton lien avec l’environnement/la protection de l’environnement ?
J’ai grandi dans un environnement très urbain, éloigné de la nature que je pouvais voir dans les livres ou à la télévision. Nous ne parlions pas encore de "nature de proximité". Cela ne m’a pas empêché d’observer les êtres vivants qui m’entouraient et d’y être de plus en plus sensible. Je pouvais rester des heures à observer les fourmis que j’avais attiré avec un carré de sucre. Je m’émerveille autant devant un cloporte croisé au compost, que face à la beauté d’une Reine des près en fleur ou celle d’un vol de Bernache cravant en migration. Au fil du temps, des sorties, des rencontres, des formations et des lectures, j’ai compris qu’il y avait de nombreux combats et actions à mener. J’ai pris connaissance de l’écosystème des acteurs pour la préservation et la protection de la biodiversité en région, et au national. Je suis convaincue de la place et de la légitimité des associations. Je me suis alors investie à différentes échelles, adhérente, bénévole et aujourd’hui membre d’un CA. Je soutiens les actions d’éducation à la nature, j’aide à la communication (réalisations graphiques), et à quelques suivis naturalistes.
Connaissais-tu Picardie Nature avant d’arriver et depuis combien de temps es-tu active dans la structure ?
En 2022, j’ai saisi l’opportunité de rejoindre Picardie Nature en tant que salariée au poste de « Chargée de mission : développement des actions de sensibilisation ». Pour des raisons personnelles qui m’ont conduite à retrouver le Nord-Pas-de-Calais, je suis partie à la fin de mon CDD. Cette année a été riche, j’ai découvert une association historiquement engagée, compétente et consciente, dont je partage toujours les valeurs. J’ai aussi fait la connaissance d’une équipe passionnée, de bénévoles motivés et chevronnés. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de continuer à être adhérente et bénévole à Picardie Nature, bien que je ne sois plus sur le territoire.
Quels sont tes engagements à Picardie Nature ?
Il m’apparaît plus que nécessaire de mobiliser davantage, d’accroître le nombre d’adhérents à Picardie Nature et de valoriser les actions menées. Pour cela, j’ai souhaité mettre ma créativité au service de Picardie Nature afin de combler le manque en termes de supports de valorisation, et contribuer à développer la communication. En 2024, j’ai proposé un plan de communication et réalisé les roll-up. Je poursuis les actions réalisées dans ce sens au sein du Comité Éditorial qui s’est réuni récemment. Je participe aussi à quelques suivis naturalistes. Je continue par ailleurs à contribuer aux missions de sensibilisation en soutenant le Pôle Découverte Nature et en réfléchissant à différentes stratégies d’évolution.
A ton avis, qui a le plus de chance de créer une armée de ses semblables entre un vampire se transformant en limace et un zombie se nourrissant de nectar ? Peux tu développer ?
Question surprenante, j’aurais dû ajouter que j’aimais aussi l’humour de l’équipe ! "Un zombie se nourrissant de nectar", pourquoi pas. Je ne connais pas grand-chose aux zombies, mais à première vue ils sont dépourvus de conscience, cela pourrait paraître nécessaire pour créer une armée. Mais, pouvoir se nourrir qu’à la belle saison et avec une ressource assez limitée, cela ne me semble pas être le meilleur plan. Le "Vampire se transformant en limace" a plus de chance car il va puiser sa force des autres. En plus, la transformation en limace n’est vraiment pas bête car elles ont quand même développé diverses stratégies pour maximiser leur survie et leur succès reproductif, super pour créer une armée, non ?
Association régionale de protection de la Nature et de l'Environnement
membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de l'Écologie et de l'Éducation Nationale
Picardie Nature - 233 rue Eloi Morel - 80000 AMIENS
- Tél. 03 62 72 22 50
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